Delirium, tome 2 : Pandemonium de Lauren Oliver

Edition : Le livre de poche

Prix : 7.90€

Pages : 384

Résumé : Lena a découvert avec Alex ce sentiment interdit qu’est l’amour. Ensemble ils se sont enfuis, déterminés à gagner la Nature pour vivre leur passion. Mais seule Lena est parvenue à franchir la frontière. Sans savoir si Alex est encore vivant. Aujourd’ ;hui Lena a rejoint la résistance. Elle se voit confier une mission qui pourrait bien lui coûter la vie. Mais une nouvelle rencontre vient remettre en question tous ses principes. Se battre pour avoir le droit d’aimer : cela a-t-il vraiment un sens ?

***

Avis : A la lecture de ce deuxième tome, je dois me rendre à l'évidence : si je n'avais pas le tome 3 dans ma PAL, ça ne serait pas une grande perte. J'ai aimé quelques aspects de ce livre, mais j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans et à y rester. Cela a été une lecture en dents de scie, pas très agréable. Il m'a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à me mettre dedans et les cent dernières ont été laborieuses, pour finir par lire en diagonale les dernières pages.

Malgré cela, j'ai apprécié l'alternance entre l' « avant » et le « maintenant » mit en parallèle qui offre une perspective de l'histoire très intéressante. J'ai trouvé que c'était une bonne façon d'expliquer le « maintenant » sans avoir une lecture linéaire. De plus, la Lena du présent et du passé sont radicalement différentes, il est donc impossible de confondre les deux périodes.

Enfin, Lena que je trouvais agaçante, mais attachante dans le tome précédant est devenue une héroïne intéressante, à mon sens. Plus forte et plus déterminé, elle sait ce qu'elle veut et se défendre. C'est le genre d'évolution d'un personnage que l'on apprécie particulièrement.

Malheureusement, même avec de nouveaux points de vues et de nouveaux personnages, pour une raison quelque peu abstraire, j'ai eu du mal à me plonger dans le roman comme il l'aurait fallu. Pourtant, l'histoire était entrainante et haletante. A voir si le tome trois me réconciliera avec cette trilogie.

Orbianna

La fille qui ne croyait pas aux miracles de Wendy Wunder

Edition : Hachette Collection Black Moon

Pages : 376

Prix : 16€

Résumé : Cam ne croit pas aux miracles. Ni au paradis, ni en Dieu. Mais pas à la magie non plus. Elle sait qu'elle est malade. Condamnés. Fin du débat. Elle établit alors la site des choses qu'elle veut faire avant de mourir :

• Perdre ma virginité pendant une fête de lycéens bien arrosée.
• Me faire briser le coeur par un sale type.
• Me morfondre misérablement, pleurer, bouder et dormir durant un samedi entier.
• Faire tomber une vache qui dort debout.
• Détruire les rêves de ma petite soeur.
• Commettre des vols à l'étalage minables.

Il paraît que le simple fait d'avoir écrit ces voeux les déclenchera. Seulement Cam n'est pas du genre à attendre que le destin se décide. Elle préfère le bousculer et se débrouiller toute seule pour les réaliser. En aura-t-elle le temps ?

***

Avis : Campbel nous emmène dans sa virer à travers le pays pour rejoindre la ville de Promise, dans le Maine afin de créer un miracle face à son cancer. En effet, âgée de dix-sept ans, la jeune fille est malade depuis des années et celle qu'elle est condamnée. Seulement, sa mère et sa sœur ne veulent pas abandonner et décident de sans remettre aux miracles que Promise semble créer. Les trois femmes embarquent donc dans la Coccinelle de Campbel à la recherche du miracle qui la sauvera.

La fille qui ne croyait pas aux miracles me faisait terriblement envie, j'en attendais beaucoup et j'ai été plus que déçu.

Franchement, quand on vous parle d'une adolescente atteinte d'un cancer incurable, vous vous attendez à de l'émotion, voir même à quelques larmes, pas vrai ? Nous sommes d'accord. Sauf que là, Campbel est tellement agaçante que sa situation ne nous touche même pas. Ce personnage est vraiment antipathique. Sans cesse en train de voir du noir, de critiquer, de dénigrer, de se croire supérieur face à son entourage. Elle me donnait plus envie de la gifler qu'autre chose et encore plus lorsqu'elle parlait à sa mère comme si c'était un chien.

A cause d'elle, ma lecture a vraiment été compliqué et j'ai dû m'accrocher pour arriver jusqu'au bout. Je me berçais d'illusions en espérant qu'avec le temps, cela irait mieux, mais en fait, non. Absolument pas. Campbel reste insupportable du début à la fin et ses interactions avec les autres sont tellement pas naturelle que je me suis sentie -légèrement- prise pour une imbécile.

De plus, les personnages secondaires ne m'ont pas plus touché que ça, non plus. De mon humble avis, je trouve que ce roman manque cruellement de sentiments et d'émotions. Je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnages au-cun ! Et pour que ça arrive, c'est qu'il y a un soucis quelque part.

Bref, je ne suis jamais entrée dans l'histoire et j'ai vraiment du m'accrocher pour arriver au bout. Campbel fait vraiment défaut avec son côté supérieur et égoïste. Pour faire court, je n'ai vraiment pas aimé ce roman.

Orbianna