Arena 13 de Joseph Delaney

Edition : Bayard

Prix : 15.90€

Pages : 379

Résumé : Les temps sont funestes pour l'humanité qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard.

Au delà, personne ne sait ce qu'est devenu le monde.

Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée.

Dans l'arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort...

Un jour, une garçon, Leif, arrive à Gindeen...

Son ambition : combattre dans l'Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur l'infâme créature qui a détruit sa famille, devrait-il y laisser la vie.

***

Avis : Dans Arena 13, on fait la connaissance de Leif, un adolescent qui rêve de combattre dans l'arène 13 qui se situe dans la ville de Gindeen. Alors qu'il fait tout pour réaliser son rêve, Leif va se faire de nouveaux amis, quelques ennemis et aussi affronter de cruelles créatures.

Pour commencer, j'ai eu un petit peu de mal au début à appréhender l'univers de Joseph Delaney. Cela s'explique par l'utilisation de mots spécifiques à l'histoire auxquels on s'habitu au fil du récit. La seconde raisons est le mélange entre les époques puisque j'ai vraiment eu l'impression d'être en pleine Rome antique avec des créations bien plus modernes comme par exemple, les lacres.

Cependant, une fois les expressions et vocabulaires acquis, a lecture se fait toute seule puisque ce livre est un véritable turn other. Cette envie de connaître la suite le plus vite possible est notamment du fait que l'univers est particulièrement riche et intéressant à découvrir.

Pour autres arguments, je donnerais les personnages même si j'ai clairement préférés les secondaires aux principaux.

Leif, tout d'abord, ne m'a pas vraiment emballée, sans pour autant le détester. Son histoire, son passé, m'ont plus. J'ai aimé le découvrir, mais je ne trouve pas qu'il soit un héros hors du commun. J'attends la suite pour voir comment il va évoluer, car pour le moment il n'est dans aucune case ou alors dans celle : indifférent.

Ensuite, Kwin, dont j'aime beaucoup l'orthographe du prénom m'a quant-à-elle insupporté. J'ai détesté son caractère de petite "rebelle" trop gâtée. C'est avec grand plaisir que je l'aurais remise à sa place si je le pouvais. J'attends aussi de voir la suite, mais surtout pour savoir si mon opinion pourra évoluer. Je suis sceptique.

Pour parler des personnages secondaires, je vais parler de deux qui m'ont beaucoup plus. Deinon et Kern.

Deinon est un gamin de l'âge de Leif et qui ont le même objectif. J'ai aimé sa clairvoyance sur sa position et sur ses capacités, son caractère réservé, mais chaleureux et aussi sa sensibilité. Deinon est un personnage qui m'a beaucoup touché et duquel je me suis sentis proche.

En ce qui concerne Kern... Ah, Kern... C'est le professeur des Leif et Deinon et j'en suis folle! Chaleureux, sympathique, attentionné, père et époux dévoué, courageux. Bref, la liste est longue... Je pense que la seule chose à dire c'est qu'il n'est pas assez présent, malheureusement !

Orbianna

Cabaret, tome 1 : Ingénue de Jillian Larkin

Edition : Bayard

Résumé : Gloria, dix sept ans, rêve de vivre la nuit, de danser, de faire la fete. Un soir, elle sort en cachette, en compagnie de son ami Marcus, et se rend dans un bar clandestin, tenu par le bras droit d'Al Capone. Elle y rencontre Jérôme, le pianiste de l'orchestre et en tombe amoureuse. Mais leur histoire est impossible : Gloria est blanche, Jérôme est noir et, dans cette Amérique des années 1920, les relations mixtes sont interdites... De plus, Gloria est fiancée et va bientôt épouser le fils d'une puissante famille de Chicago. Sa cousine Clara arrive de New York pour aider aux préparatifs du mariage. Et Marcus tombe sous le charme. Mais Lorraine, la meilleure amie de Gloria, ne le supporte pas, et semble prête à tout pour conduire Clara à sa perte...

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Avis : Gloria est une jeune fille de la haute société, promis au très célèbre Sebastian Grey. A six mois du mariage et à 17 ans, Gloria veut profiter de la vie avant qu'il ne soit "trop tard". Elle se rend donc au Green Mil, le bar clandestin le plus sélecte de Chicago, le bar ou le très célébre gangster Al Capone se rend chaque soir. Là bas, Gloria découvre le monde de la nuit et surtout, Jérome, un musicien noir et en tombe amoureuse. Malheureusement, en 1923, lors de la prohibition, il est mal vu de tomber amoureuse d'un noir ou de fréquenter les bars clandestin, d'autant plus lorsque l'on s'appelle Gloria Carmody.

Le gros point positif d'Ingénue est sans conteste son contexte. C'est d'ailleurs ce qui m'avait attiré dans ce roman, l'époque ou tout cela se déroule : les années 1920. Bonjour, les garçonnes, le Charleston, la prohibition, les gangsters et les nuits endiablés. Tout ce décor est juste incroyable. Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal pour tout le reste.

Pour commencer, le récit se divise en trois voix : Gloris, Clara, sa cousine et Lorraine, sa meilleure amie.

Pour Gloria, je n'ai pas aimé sa mentalité. Elle a 17 ans et en parait 15. Elle passe son temps à se répèter, tout comme les deux autres jeunes filles d'ailleurs. Son histoire est de celle que l'on a déjà vu et revue. Jeune héritière de la haute société de Chicago, coqueluche de ses dames, petite fille parfaite, elle tombe amoureuse du mauvais garçon, se morfond sur un mariage qu'elle ne veut pas, mais qui doit sauver sa famille.

En ce qui concerne Clara et Lorraine, l'une m'a tapé sur le système à pleurnicher sur son passé si sulfureux et à répéter qu'elle avait le coeur briser. L'autre, m'a aussi tapé sur le système à jalouser sa meilleure amie et à essayer de la pièger.

Je ne pourrais pas vous dire grand-chose d'autre sur ce livre, car c'est tout ce que j'en ai retenue. Un bon contexte, mais des personnages énervants.

Orbianna ♥