Prix : 15.20€
Pages : 389
Résumé : C'est moi qui ai eu l'idée de la liste. Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure. st-ce qu'un jour on me pardonnera ?
C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée? Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans leur établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts? Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu'au matin, où elle se lève et qui sa chambre pour retourner au lycée...
***
Avis : 2 mai 2008, le lycée de Garvin est frappé de plein fouet par
une tragédie. Un élève ouvre une fusillade dans la cantine à l’heure de pointe.
Un bon nombre d’élèves sont morts ou encore blessés. Valérie est témoin, ainsi
que victime, de ce carnage mais arrive tout de même à arrêter le tireur.
Seulement voilà, celui qui tire n’est pas n’importe qui. Le tireur, c’est Nick,
son petit ami et les gens sur qui ils tirent font partie de sa liste de la
haine. Sa liste de la haine. A elle. Nick est en train de tuer des gens à cause
d’elle.
Tout d’abord, il y a eu mélange de ressenti. Puis, un
certain intérêt avant de ressentir de la peine mélangée à la haine pure et dur.
Hate list n’a pas été un de ces livres ou l’on se dit dès les premières pas que
l’on adore, pour moi, non, je suis passée par toutes les émotions que j’ai cité
plus haut. Ce ressenti, c’est principalement Valérie qui me l’a fait ressentir
puisque c’est elle que l’on suit. Au début, je l’a trouvais trop, pas assez.
Elle semblait trop immature, trop coupable. Bref, ça passé pas très bien avec
elle. Cependant, je me suis accrochée, un petit truc me poussait à continuer de
lire, à me demander comment les choses en étaient arrivées là et surtout
comment le lycée et Valérie en particulier allait faire pour continuer à vivre
après ce drame.
Ce qui est plutôt très sympa dans ce récit, c’est le mélange
entre les moments qui se passe au présent, ceux qui se sont passés et les
coupures de journaux que l’on retrouve dans chaque chapitre. Grace à cette
méthode, on découvre les évènements de différentes manières, on comprend –plus ou
moins- comment tout ça est arrivé. Valérie nous explique que Nick n’était pas
un mauvais garçon, mais qu’elle culpabilise de ne pas avoir su détecter les
signes avant-coureur. On nous présente aussi la tragédie à travers les médias, présentant
le lycée comme une communauté « peace ans love » depuis les
évènements survenu quelques mois plutôt. Et l’on découvre aussi le quotidien
chaotique de Valérie et la vraie attitude des élèves au lycée.
Le sentiment que j’ai le plus ressenti durant ma lecture qui
ne m’a pas lâché, qui c’est immiscée et m’a tenaillé l’estomac a été la colère.
La colère de voir que l’entourage proche de Valérie, son père et sa mère sont
horrible et en particulier son père qui m’a réellement donnée des envie de meurtre.
J’ai même trouvé dommage à un moment qu’il n’ait pas été à la place d’un des jeunes
décédés. Je trouve que sur cette partie-là, l’auteur a très bien su nous
insufflé cette émotion.
S’il y a un point sur lequel j’ai un peu tiqué et même s’il
est légitime, c’est que l’on ne sait pas exactement pourquoi Nick à péter un
plomb. Même si grâce au récit de Valérie, on a des éléments qui nous explique
pourquoi et comment il a pu en arriver là, on a pas les détails et ça m’a
manqué et je trouve que c’est aussi un bon manque puisque dans ce genres de
situations, cela se déroulent souvent comme ça.
Jennifer Brown nous propose donc un bon moment de lecture
(même si c’est plutôt bizarre de dire ça quand on voit le sujet du dit récit).
Il est vrai que j’ai eu un peu de mal à démarrer mais au final, j’ai ressenti
beaucoup de chose grâce à cette lecture et c’est ce que j’ai aimé.
Orbianna
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